lundi 17 avril 2017

LES MOTS BLESSANTS ET DESTRUCTEURS À ÉVITER DANS L'ÉDUCATION DES ENFANTS

Les méfaits des paroles blessantes, humiliantes ou des étiquettes

http://apprendreaeduquer.fr/mots-blessants-destructeurs-a-eviter-leducation-enfants/

Les parole blessantes, humiliantes, dévalorisantes ont des répercussions négatives sur les enfants, d’où qu’elles viennent (parents, enseignants, familles, autres enfants…).
Les humiliations, le dénigrement, la maltraitance verbale sont des facteurs de perte d’estime de soi, aggravent l’échec scolaire et peuvent même être à l’origine d’actes agressifs, de somatisations, de troubles anxieux ou encore de dépression (source : Pour une enfance heureuse de Catherine Gueguen).
Les étiquettes et les généralisations enferment les enfants et empêchent leur potentiel d’éclore. Les enfants s’assimilent à ce qu’ils entendent et finissent par ne plus s’autoriser à sortir de ces étiquettes.
Les mots sont donc très puissants : un mot peut complètement détruire ou complètement valoriser, d’où l’importance de bien choisir nos mots au quotidien.
En tant qu’adultes, nous avons le pouvoir de faire en sorte que les paroles que nous adressons aux enfants soient révélateurs de belles choses, plutôt qu’enfermants, destructeurs.


Voici une liste de mots blessants et destructeurs à éviter quand on s’adresse aux enfants (et des propositions pour trouver des mots justes et bienveillants) :

  • Les adjectifs dévalorisants (tu es nul) et prophéties défaitistes (tu n’y arriveras jamais)

Ces adjectifs et ces prophéties ont un effet autoréalisateur.
Un enfant risque d’intérioriser des remarques du type « Ce n’est pas un cerveau que tu as, c’est une passoire ! », « C’est pas compliqué à comprendre pourtant ! », « Je ne sais plus quoi faire de toi ! » et de se convaincre qu’il n’est effectivement pas capable d’apprendre. Les psychologues parlent d’impuissance apprise (ou de résignation acquise) car c’est à force d’entendre qu’il n’est pas intelligent, qu’il n ‘arrivera à rien que l’enfant refuse de travailler.
Les attentes et croyances sur les compétences et le potentiel d’un enfant modifient donc son évolution et ses compétences.
Pour transformer un « mauvais » élève en bon élève, comportez vous comme s’il était bon ! C’est valable en dehors de l’école : considérer que les enfants sont bons et qu’ils ont toujours une bonne raison d’agir comme ils le font change la façon dont ils se comportent.

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