mercredi 27 septembre 2017

LA PLASTICITÉ CÉRÉBRALE CHEZ L'ENFANT

                
                                         
Qu'est-ce que la plasticité cérébrale ? C’est un processus continu et dynamique de création, de renforcement et d’élimination de connexions synaptiques. Ce processus commence avant la naissance et se poursuit avec beaucoup de puissance les premières années de la vie pendant lesquelles il pose les fondations de l’architecture cérébrale. La plasticité diminue ensuite progressivement, avec une baisse très nette à la puberté. Mais elle se poursuit tout de même à l’âge adulte. Le cerveau continue constamment de créer de nouveaux circuits, et c’est ce qu’il fait pendant que vous lisez ceci.

LES NEURONES MIROIRS

                                           
Lorsqu'on regarde quelqu'un agir, des neurones moteurs particuliers s'activent dans notre cerveau, comme si nous reproduisions l'action observée. Ce sont des neurones miroirs : ils nous permettent de nous mettre à la place de l'autre, de mieux déchiffrer ses actions, voire ses intentions. Un épisode de la série de courts animés "Science Expresso" : dégustation rapide d'information scientifiques de l'Inserm

LES ÉMOTIONS, L'AFFECT ET LE CERVEAU



          
                                                        
Près de 15% de la population admet rencontrer des difficultés à verbaliser et comprendre ses émotions. Les technologies d'imageries permettent aujourd'hui d'observer comment notre cerveau s'active pour ressentir. L'affectif découle d'un dialogue entre les parties profondes et corticales. Or chez les enfants, la partie corticale associée à la raison et la prise de recul n'est pas encore mature. Ils n'ont donc pas atteint leur maturité émotionnelle. Ce qui explique entre autre leur comportement très émotif mais aussi la fragilité des adolescents face aux drogues. Entretien avec Sylvie Berthoz, neuroscientifique au laboratoire U669 "Trouble du comportement alimentaire de l'adolescent", Paris. Durée : 4 min 32 sec. Film réalisé par Véronique Kleiner. Production : Inserm/Universcience/CNDP/Picta Productions.

DANGER : LE PROTOXYDE D'AZOTE, LA DROGUE QUI MONTE DANS LES SOIRÉES ET LES ÉCOLES

Des amis de Franche-Comté ont reçu un courrier d'information du collège de leur fils précisant que dans le bus, au collège certainement et à l'extérieur, des enfants utilisent des bonbonnes à gaz dépoussiérant pour ordinateurs ou appareils électroniques. Certains l'achètent au supermarché et cela concerne tous les âges. Ensuite, ils remplissent des ballons de gaz afin d'ingérer la drogue (NO2) en inspirant. Le fois le "proto" inhalé et que la drogue monte au cerveau, les premiers symptômes se font sentir des les premières secondes.

Ces symptômes sont décrits sur les forums et sites sur internet. Le plus important, c'est que cela est EXTRÊMEMENT DANGEREUX.

Voici un autre exemple que j'ai trouvé sur internet à ce sujet : www.sudouest.fr

De plus en plus de jeunes se tournent vers le gaz hilarant, absorbé grâce à des petites cartouches et des ballons de baudruche. Légal, accessible, et surtout potentiellement dangereux

C’est une tendance à l’impact visuel assez déconcertant. Les bombes chantilly semblent se démultiplier dans les soirées étudiantes. Il arrive souvent qu’on les aperçoive non loin d’un paquet de ballons de baudruche vidés de leur air et en attente d’être gonflés. Mais tout cela n’a rien à voir avec une soudaine appétence pour la crème fouettée ou un goût pour une partie de foot avec une sphère facilement volante. L’explication porte un nom : le protoxyde d’azote.

"On rigole tout le temps, pour rien, comme un idiot"

Ce "gaz hilarant" s’impose peu à peu comme la drogue à la mode dans les soirées étudiantes, un phénomène venu d’Angleterre comme le racontaient Les Inrocks en décembre, et qui s’installe peu à peu en France. Nicolas (*), Bordelais âgé aujourd’hui de 21 ans, s’est laissé tenter pour la première fois "dans une soirée très chic" en 2013. Il raconte :

"Il y avait un grand saladier rempli de doses. On en clipse une dans un siphon, puis soit on aspire directement, soit on remplit d’abord un ballon dans lequel on respire. C’est hyper court, mais pendant 2 minutes maximum, on se sent comme un enfant. On rigole tout le temps, pour rien, comme un idiot… On peut en prendre une toutes les cinq minutes pendant une demi-heure si on veut."

Sur YouTube, les jeunes n’hésitent pas à poster des vidéos où on les voit en train d’inhaler le gaz hilarant avec des ballons de baudruche.

La défonce à bas coût

Ces doses dont parle Nicolas prennent la forme de petite cartouches métalliques. Outre leur effet immédiat et euphorisant, leur accessibilité est leur plus grand atout : on en trouve facilement en grande surface ou sur internet (comme ici, ici ou ici) puisqu’elles sont utilisées par des milliers de Français dans leur cuisine comme le rappelle Drogues Infos Service.
Elles sont en plus vendues à des prix attractifs, à moins de 1€ l’unité si on l’achète par pack de 10 par exemple. Bref, de la défonce à bas coût.
La consommation de protoxyde d’azote peut occasionner des effets secondaires gênants – maux de tête, nausées, crampes abdominales… – voire carrément dangereux en cas d’usage régulier et/ou intense – troubles cardiovasculaires, baisse de la tension artérielle, altération de la perception sensitive.

Des morts au Royaume-Uni

Mais elle n’a rien d’illégal, d’autant qu’elle ne créé pas d’addiction : "Les consommateurs ne sont pas dépendants de la molécule qui est peu dangereuse, mais davantage aux endroits et aux circonstances où cela se prend", explique à 20 Minutes le docteur William Lowenstein, addictologue et président de l’association SOS Addiction.
Sur le site du journal gratuit, un adolescent de 17 ans raconte ainsi une expérience malheureuse :

"On était à la gare avec mes amis. On voulait se faire deux ou trois ballons avant d’aller à la soirée. A partir de la troisième inspiration, je ne me souviens plus de rien. Je me suis réveillé par terre avec une grosse bosse sur le front, une plaie qui m’a valu trois points de suture."
Au Royaume-Uni, où le gaz hilarant est devenu la deuxième drogue la plus consommée chez les jeunes après le cannabis, d’intenses inhalations à l’aide de masque à gaz ou de bonbonnes médicales ont provoqué la mort de 17 personnes entre 2006 et 2012. Un Anglais de 25 ans s’était même noyé à Sète, lors d’un festival de musique en juillet 2014, après s’être shooté au protoxyde d’azote.
(*) Le prénom a été modifié

mercredi 20 septembre 2017

ÉCRITURE : UNE TRANSFORMATION RADICALE ! ÉVOLUTION EN UNE SEMAINE DE L'ÉCRITURE de BENJAMIN

On avait annoncé à la maman une longue rééducation d'un an et la nécessité d'avoir un ordinateur en classe. On ne pouvait pas faire grand chose pour lui... 
Voilà le résultat, une semaine après la première séance d'une heure trente...


lundi 18 septembre 2017

VIDÉO : COMMENT LE CERVEAU HUMAIN FONCTIONNE T-IL ?

                      

LIRE : POULES, RENARDS, VIPÈRES : TOME 1 : ALBIN de Paul Ivoire



LIRE : POULES, RENARDS, VIPÈRES : TOME 1 : ALBIN de Paul Ivoire



                                                                 
Une trilogie d'aventures épiques à hauteur d'animaux ! Dans un pays lointain, les poules, les renards et les vipères habitent côte à côte, chacun dans leur territoire. À la fois proies et prédateurs les uns des autres, ils vivent dans une paix fragile grâce au Pacte d’Aileforte. Mais lorsque la guerre menace, Albin découvre un terrible secret et l’équilibre du pays entier repose tout à coup sur ses ailes.

LIRE : LE 1 ! C'EST LA VIE ! UN HEBDOMADAIRE, UNE QUESTION D'ACTUALITÉ, PLUSIEURS REGARDS SUR LE MONDE

samedi 16 septembre 2017

VIDÉO : LES ÉCRANS, LE FLÉAU DE NOS NUITS. Tablettes, smartphones...



                                                 


Tablettes, smartphones... c'est ainsi, nos vies sont désormais ultra-connectées ! Mais quel impact cela a-t-il sur notre sommeil ? Voici un dossier du 20H sur France 2.
Votre sommeil est-il perturbé par l'usage intensif de vos appareils connectés ?

vendredi 15 septembre 2017

LIRE : LES NEUROSCIENCES AU COEUR DE LA CLASSE de Pascale Toscani

Les neurosciences au cœur de la classe : éléments théoriques, outils et exemples pour les enseignants

Un article de : http://apprendre-reviser-memoriser.fr
"Apprendre pour libérer. Apprendre pour humaniser. Apprendre pour développer les “intelligences multiples” que nos cerveaux nous offrent et apprendre pour développer notre intelligence collective, en donnant une grande place aux élèves dans la coconstruction du savoir et du développement cognitif". – Bruno della Chiesa

Présentation de l’ouvrage


Les neurosciences sont à la mode. Comme tout phénomène de mode, il présente des avantages et des inconvénients.

Les enseignants désespérément à la recherche de méthodes ou de recettes applicables sur le champ ne trouveront rien dans les neurosciences qui pourra les satisfaire dans l’immédiat. Ils seront peut-être même déçus. En effet les neurosciences ne sont ni une méthode, ni une recette. C’est un ensemble de disciplines qui participent à la connaissance de l’Homme, de son fonctionnement cognitif.

Aucun exercice “d’application des neurosciences” ne saurait être efficace si les élèves ne comprennent pas eux-mêmes l’enjeu de cette connaissance neurologique. Comprendre comment son cerveau fonctionne fait partie de ce que l’on pourrait appeler une “hygiène de vie cognitive”.

Un enfant peut comprendre pourquoi il est important de se nourrir, de prendre soin de son corps, d’apprendre, il est tout aussi important qu’il connaisse le fonctionnement de son cerveau pour étayer sa façon d’apprendre.

Nous devons cesser de regretter des élèves qui n’existent plus. Nous vivons une époque spectaculaire en termes d’évolution technologique et numérique. Les connaissances les plus extraordinaires sont à la portée d’un clic. Nos élèves aiment apprendre. Vivons avec eux l’expérience de modifier nos habitudes professionnelles et nos représentations. Ce sont eux qui construiront le monde de demain.

Faisons ensemble le chemin vers les neurosciences en transférant ce qu’elles nous apportent dans la pratique d’enseignement.

 Les neurosciences au cœur de la classe est un ouvrage collectif : tous les enseignants qui ont participé à son élaboration ont participé à un voyage de formation au Québec et en Finlande, ont suivi pendant deux ans des cours de psychologie cognitive, de psychologie clinique et de neurosciences, et ont été supervisés par Pascale Toscani, enseignante-chercheuse maître de conférences à l’Université catholique de l’Ouest.

J’ai aimé

Pascale Toscani contribue à la formation des enseignants. Elle estime que les enseignants n’ont pas à revoir leur copie faute de compétences : ils ont simplement à interroger leur pratique à la lumière des apports des neurosciences. Elle écrit :

Comment pouvoir nourrir l’estime de soi nécessaire à toute réussite si l’on reste dépendant de la profonde conviction que l’on n’est pas modifiable et si,de surcroit, les adultes le confirment ? Enseigner et grandir n’est possible que si l’on est animé par la foi en l’éducabilité de l’autre et de soi-même.
Les neurosciences au cœur de la classe propose de jeter des ponts entre les éclairages qu’apportent les neurosciences et la formation des enseignants et l’accompagnement des enfants en difficulté d’apprentissage.
neurosiences en classe
L’ouvrage s’articule autour de 5 piliers pour changer les pratiques en classe :

  1. Comprendre l’importance de la plasticité cérébrale (et son intérêt pour motiver les enfants)
  2. Utiliser la théorie des intelligences multiples (pour un autre regard sur l’intelligence)
  3. Comprendre la spirale du stress et s’outiller pour mieux le gérer
  4. Satisfaire les besoins du cerveau qui apprend (une question d’hygiène de vie)
  5. Comprendre le fonctionnement de la mémoire (et mieux mémoriser)
L’ouvrage présente de nombreuses fiches et exercices testés avec des classes pilotes et qui peuvent être proposés en classe. On y retrouve également des exemples de travaux réalisés par des élèves pour illustrer la démarche et les résultats obtenus dans les classes.
neurosiences à l'école
Par exemple, les enfants seront invités à déterminer leur profil d’intelligences multiples à travers des petits exercices de mise en situation et un questionnaire.
déterminer profil d'intelligences multiples
Ils sont également invités à réaliser une boite anti-stress avec tout ce qui les apaiserait dans une situation de stress et à mieux comprendre leur mémoire.

LIRE : INCROYABLE CERVEAU ! (nouveauté) d'Eric Gaspar

Si vous vous être intéressé un jour à Neurosup ou aux neurosciences, via un contact avec Eric Gaspar,  il vous en remercie !
Devant le succès du livre parascolaire « explose ton score au collège »  (publié aux éditions Belin), les éditions Robert Laffont lui ont donné il y a un an, carte blanche pour écrire un deuxième livre, cette fois à destination du grand public, intitulé « incroyable cerveau ! » et  paru le 14 septembre 2017.
De quoi cela parle-t-il ? Eh bien de tous les petits bugs que le cerveau nous sert quotidiennement ! Cf. sommaire ci-dessous.
Y figurent explications de ces phénomènes et stratégies pour les contourner !
Je ne doute pas du succès de son nouveau livre et je souhaite vous partager sa publication car j'ai beaucoup d'estime pour Eric qui m'a fait découvrir les neurosciences à l'école. 
Éric Gaspar est professeur de mathématiques au lycée public Jean-François Champollion de Lattes (34). Il est en charge du projet « Neurosup : mon cerveau pour allié » qui propose d'aider les élèves et les professeurs à mieux apprendre en utilisant les neurosciences.
Il a déjà publié Explose ton score au collège ! Le cerveau et ses astuces... Réussir, c'est facile ! aux éditions Belin en 2015.
SOMMAIRE
-------------------------------------------------------------
1. Mais où sont passées mes clés ?
(les yeux prennent des photos trop vite pour qu’on puisse les analyser)
2. Ai-je fermé ma porte à clé ?
(quand un geste est automatisé, on n’y prête plus attention)
3. J’aurais dû suivre mon intuition ...
(le système « post-intuitif » a annulé notre première pensée)
4. J’ai le mot sur le bout de la langue ...
(chaque mot est codé en trois parties, et là, il en manque une)
5. Je ne me souviens plus de ce que je voulais te dire
(mon attention a été captée par autre chose)
6. J’hésite toujours sur l’orthographe de certains mots et pourtant je les écris correctement
(certaines erreurs ne s’effaceront jamais du cerveau)
7. Je ne me souviens plus des dix dernières minutes de ma conduite automobile
(nous disposons d’un « réseau par défaut » pour rêvasser)
8. Je suis reparti de l’hypermarché sans ce que je venais chercher
(je n’ai pas hiérarchisé consciemment et stratégiquement ce que je voulais acheter à tout prix)
9. Je connais cette personne, mais qui est-ce ?
(le cerveau ne s’attend pas à voir un visage connu parmi une foule d’inconnus, question de probabilité)
10. Je ne retrouve plus ma voiture
(manque de combinaisons par le cerveau)
11. Je ne me souviens plus de ce que je suis venu faire dans cette pièce
(la pensée que nous avons eue est enregistrée avec le lieu où nous l’avons eue)
12. J’ai l’impression d’éprouver une sorte de « déjà-vu » 
(deux hypothèses neuroscientifiques s’affrontent)
13. On vient de me donner le code du portail et je dois le répéter sans cesse pour ne pas l'oublier 
(la boucle phonologique ne garde les informations que durant deux secondes)
14. J’ai oublié le prénom de cette personne qu’on vient de me présenter 
(je n’ai pas suffisamment focalisé mon attention)
15. Les faux souvenirs
(le cerveau aime tout ce qui est compatible avec ce que l’on sait déjà, que ce soit vrai ou faux ...)